Amis des assidus du feuilleton tangos,de leurs aventures ovales et ... de l'aspirine, bonjour !
Samedi c'était donc la grand messe chez Georges, rendez-vous printannier des amateurs de rebonds capricieux, graal sportif et juge de paix d'une rivalité factice Drômo-Ardéchoise.
Tout le monde était là, les grands, les petits, les gros, les maigres, les chauvins, les neutres, les connaisseurs, les autres, ceux qui écrivent sur les forums, les supporters, les jaloux, les filles, les garçons, les rouges, les jaunes, les noirs, les verts, les bleus, les blancs et bien sûr, les Tangos.
Nous sommes arrivés pour le dessert (car c'est nous qui devions le préparer) vers 18h45 et le stade était déjà bien imprégné de toutes les joutes précédentes. Nous croisîmes entre le bus et les vestiaires des yeux embrumés, des sourires, des maquillages délavés, des drapeaux sortis, d'autres rangés, bref, quelques signes qui montraient bien que si, pour les Tangos, l'histoire restait a être écrite, pour d'autres, tout était déjà dit... et que cela était d'une futilité désarmante.
Débarassés de la finale Grânoise et du syndrôme de la défaite prématurée, les Tangos abordaient cette finale avec sérénité et certitudes : sérénité du travail accomplit depuis toutes ces dernières saisons et certitudes de jouer contre le rc Guilherand Granges, un adversaire respectable, respecté (aussi pour son travail assidu des dernières années) en pleine forme et au style de jeu ambitieux, bien coachés.
La présence d'ailleurs, à ce stade de la compétition, de ces deux équipes est un témoignage rassurant pour le Rugby et montre bien que le hasard n'a rien à voir la dedans.
Bon, le match :
On va dire que les 2 équipes étaient au complet (bien que si on écoute Pierre, Paul ou Jacques des 2 côtés, il manque toujours le pilier de 115kg qu'a une angine, le géant des flandres de baptême, 2 troisième lignes suspendu injustement et l'arrière funambule au mariage de sa grand mère...)
Je ne sais pas comment les Grangeois ont préparé la rencontre mais je peux vous révéler que les Privadois étaient concentrés, décontractés mais très déterminés.
L'entame fût idéale pour les Oranges adossés a un vent du sud violent (c'est peut-être une des clés du match, erreur stratégique de la part des jaunes et rouges qui veut que par habitude on prenne le vent contre en première mi-temps.) Après une belle conquête, sur la première attaque préfectorale, le déséquilibre fut fait et un tango s'écroula balle en main sous les poteaux (7/0). Contre le vent, il aurait fallut des Grangeois plus forts pour contrer les Privadois bien en place et la défense rouge et jaune céda rapidement une deuxième fois sur une nouvelle attaque pour un 14/0 à la 14ème. Le vent ne permit pas au buteur Grangeois de trouver la mire la seule fois où il en eut l'occasion. Groggy, les rhôdaniens se refirent un peu la cerise et le jeu s'équilibra enfin sur les 10 dernières minutes de la première mi-temps avec beaucoup d'intention de jeu des 2 côtés, pour, je crois, le bonheur des spectateurs plutôt habitués à des finales fermées.
Mi-temps 14/0.
Les consignes Privadoises du temps de citrons (en attendant celui des cerises ...) étaient simples: contre le vent, conservation du ballon (si possible), utilisation du côté fermé, peu de passes et patience et disipline face au probable barroud d'honneur des rouges et jaunes touchés mais pas coulés.
L'entame du 2ème acte fût pourtant quasi identique à la première et les Privadois inscrivirent rapidement un 3ème essai transformé (21/0) à la 44ème. La barre devenait très haute pour des Grangeois un peu désamparés. Malgré une certaine domination territoriale, une succession de fautes Tangos (qui induit un carton blanc d'un de la première ligne) et leur deux essais recompensant une belle débauche d'énergie, cela ne suffit pas, les audacieux Privadois avaient pendant ce temps remarqué une pénalité et encore un essai transformé, sonnant le glas d'une défaite annoncé pour les rouges et jaunes. 31/10 à 10 minutes du terme.
Les Tangos, par un coaching sans faille et par une application de polytechniciens aboutie ont géré cette finale avec maturité, offrant à leur proches un pur moment de bonheur que les hommes savent vivre.
Le coup de sifflet final fût anecdotique tant tout le monde savait depuis quelques minutes de quel côté aller migrer le bouclier. Les bras se levèrent, les enfants se ruèrent au centre du terrain (certains les plus petits, sans trop savoir pourquoi ) Le staff souffla, mesurant le chemin parcouru et le public s'accapara un moment cette victoire, ce disant qu'après tout, il devait bien y être pour quelque chose...
J'aime ça, j'aime quand les hommes deviennent des frères, j'aime quand le projet des uns permet à d'autres de se réaliser, j'aime quand cela se fait sans trop de démesure et dans le plus grand respect d'un adversaire valeureux et fier. C'était le cas hier.
Il est toujours facile d'être fair-play dans la victoire mais je pense sincerement que samedi, sur la pelouse de Georges, il n'y avait que des serviteurs d'un sport admirable qui permet à chaque individu quel qu'il soit d'exister à travers les autres. On parle souvent des valeurs du rugby, sachez qu'elles n'existent pas. Parlons plutôt des valeurs des hommes ... qui jouent au rugby.
Je vais prendre de l'aspirine en ésperant ne vous avoir pas trop saoulé.
Je vous enlace, pensez a rester LIBRES sans oublier que tout ça ne reste que du rugby.
Basgi et LIBERTA
A.P.
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O Ange !
Belle prose...
Vous me régaler, que vous passiez des tours et des tours en phases finales pour que nous ayions l'occasion de vous lire longtemps.
Votre équipe parait soudée et parée pour en contourner plus d'un.
Forza Tango !!!
Uniti Vinceremu !!!!
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Ca y est ! les pâquerettes sont sur les terrains, les drapeaux de couleurs, les cornes de brumes de sortie, les minots ont les maillots des papas et les filles sont maquillées aux couleurs de leur chéris ... les phases finales sont là.
Hier, au stade Donnadieu de nos amis du RC RP (à Romans) à qui j'adresse ces premières lignes tant leur acceuil et la reception fût à la hauteur (même au-delà) de l'événement, les tangos étrennaient leur titre de champions Drôme Ardèche en 32ème contre le vice champion des Alpes, Izeaux, dans une sorte de "belle" (les 2 équipes s'étant rencontrées en poule pour une victoire chacun à la piaule). Les Ardéchois sereins et déterminés avaient à coeur de franchir se premier obstacle face a des isérois auréolés d'une belle finale alpine, perdue d'un souffle la semaine dernière.
Le mistral était lui aussi de sortie et venait balayer un peu trop violement le pied du vercors pour traverser le stade dans le sens du terrain (détail mais pas que ...)
Je ne sais dans quel état d'ésprit de jeu les Uzelots se présentèrent à Romans mais les Tangos s'étaient promis de profiter de l'instant et de jouer de la première minute à la dernière pour au moins, ne rien regretter.
Les Isérois firent l'erreur de choisir de jouer contre le vent et se mirent tout de suite sous la pression du vent et de la belle intention de jeu des prefectoraux, ne parvenant pas à sortir de leur territoire.
les premiers points furent Ardéchois (3) et les moindres intentions offensives des jaunes et noirs furent vite phagocytées par des épaules tangos intrétables, pire, sur une passe hasardeuse, le système organisé et la filouterie de l'un des leur, permit une interception qui se termina sous les poteaux isérois pour un 10/0 à la 25ème. Le jeu se parasita alors de quelques pustules hors d'âge dans les regroupements et quelques visages laissaient apparaitre des stigmates d'embrassades peu catholiques. Intervint peut-être alors un tournant du match, à la 30ème, au milieu du terrain; une penalité sifflée en faveur des jaunes et noirs sur un mauvais geste revenchard d'un Tango fut retournée après une intervention Uzelote non appréciée par le rossignol dominical. Pénaltouche-cocotte Tango-éclosion de l'oeuf en terre promise- 17/0.
Le match s'équilibra un brin mais la domination territoriale ardéchoise permit un 23/3 aux temps des citrons (celui des cerises étant là depuis une semaine).
Face au vent, les tangos habitués se devaient de contrer des Uzelots de plus en plus agressifs, concrétisant même une pénalité face aux poteaux. (23/6). Mais, s'égarant dans quelques combats d'un autre âge et de façon un peu désordonnée, les Uzelots s'étiolèrent et, encore une fois, la défense sans faille des ardéchois provoca un "lâcher de ballon" dans les 30m Privadois qu'un Usain Bolt tango transforma après une course de 70m (plus quelques virages) pourtant suivi par une meute jaune et noire desespérée . 30/6 à 20mn de la fin, la messe semblait presque dite. Dans un sursaut d'orgueuil, un Isérois fût bien propulsé dans l'en-but Tango en bonne position mais la transformation de cet essai repoussée par le poteau (signe peut-être que la chance avait déja choisi son camp) laissa encore un avantage complaisant aux Ardéchois (30/11) à 10mn du terme. La fin fût presque laide; la domination ardéchoise reprit de plus belle et un ultime essai orange sonna le glas des espoirs uzelots et déclancha quelques spasmes belliqueux latent depuis quelques minutes. 35/11, score final.
La bière fût bonne, évidente. On eut même droit à un détour touristique du a un mélangeage de crayons de notre chauffeur du jour qui nous gratifia de quelques kilomètres d'autoroute supplementaires,qui n'eurent aucune incidence sur la bonne humeur du groupe, nous ne manquions de rien.
Le retour et l'acceuil à la maison du rugby fût encore un bon moment de partage entre joueurs et tous ces trvailleurs de l'ombre qui font qu'il est bon d'être Tango et d'avoir la fameuse "tango attitude" !
Dimanche sera un autre jour
Pensez à rester Libres, je vous enlace
Libertà
A.P.
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Bravo à vous les ardéchois! On était complètement à bout de souffle en cette fin de saison! Je vous souhaite un beau parcours et bonne chance pour la F3
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Merci à vous pour le spectacle offert hier ! et merde pour la suite !
Signé : un juge de touche quelque peu douché à la bière par un fougeux supporter tango (faute excusée à moitié pardonnée !!) ;)
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Il va falloir arrondir les ANGLES? attention gros devant aux ANGLES
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Hier, dans une ambiance humide, les supporters tangos se sont humecté les sinus, aux angles.
Après le 32éme turbulent de la semaine dernière, aucun événement majeur n'était venu perturber la sérénité d'un groupe ardéchois determiné.
La petite leçon de géométrie proposée par les adversaires du jour (champion du languedoc)avait même eu un effet excitant et les oranges languissaient d'en découdre.
Certes, la pluie diluvienne et la promesse d'un retour bouchonneux avaient refroidi quelques ardeurs, mais une bonne colonie de supporters courageux et fidèles avait migré au bord du Rhône, entre camargue et provence, soutenir leur protégés ambitieux.
L'adversaire du jour semblait valeureux et fier, il le fût. Les joueurs athlétiques de l'aviron Gruissannais n'étaient pas venus pour ramer.
Les "tangos blancs" du jour ( petit détail du à un changement de maillot réclamé par un arbitre précotionneux) entamèrent la rencontre avec l'énérgie nécessaire et obligatoire pour ce genre de joutes printanières.
On put parler de round d'observation de quelques minutes tant de nombreuses chandelles testant l'adresse des participant éclairèrent un stade bien gris et ruisselant. Personne ne fit de grosses gourdes et petit à petit, par une défense exceptionnelle et percutante, telle une armée d'épaules saillantes, les Ardéchois occupèrent de façon permanente le camp languedocien. Même, après 2 pénalités privadoises réalisables mais non réalisées, une cocotte tango cru déposer son oeuf en terre promise mais l'arbitre, dans un doute bien légitime, ne valida pas la ponte. Les Gruissanais tentaient quelques relances grace à leur individualités percutantes mais vite contrées par l'efficacité d'une organisation défensive préfectorale hors norme. On s'achemeinait vers l'équilibre aux citrons, personne ne voulant ceder, quand sur une contestation languedocienne, l'arbitre siffla une pénalité au milieu du terrain. Sans complexe l'ardéchois artificier régla enfin la mire et autorisa un 3/0 pour les tangos, somme toute mérité.
Le deuxième acte fût dans un premier temps ardéchois, bien organisés, adroits, disciplinés, appliqués et marquant rapidement une deuxième pénalité (6/0). Mais sur une incursion audoise dans le camp privadois, les gruissanais réduisaient l'écart par une pénalité en face des poteaux (6/3). Le match s'emballa à la 65ème, quand après une belle conquête aérienne, un ardéchois véloce transpersa enfin le rideau audois pour planter, tel un frelon de chine, le cuir au pied des poteaux adverses. La transformation facile s'échappa (11/3).
Cette piqûre réveilla des languedociens frappés dans leur orgueuil. Il s'en suit tout de suite une deuxième pénalité pour eux (11/6).
les dix dernières minutes furent longues ou courtes selon son origine géographique. Permettez moi de les avoir trouvé longues ... Sur une nouvelle pénalité manquée par des audois revoltés, les tangos pensaient souffler, mais une petit bafouille dans l'en but entraina une mêlée à 5m sous les poteaux ardéchois. Il s'en suivit une bataille d'hommes, entre touches et mêlées gruissanaises, rucks, mauls, départs au ras pourtant bien organisés, tous venant échouer à quelques centimètres de l'en-but privadois. La défense fût parfaite, je dis parfaite car elle n'était pas celle du desespoir, pas celle du miracle, elle était celle de mecs organisés, sereins jusqu'au bout, ayant bossé pour ça, tous dans leur rôle, sachant très bien qu'aucun d'eux n'aller faillir. Une maladresse bleue signa la fin des espoirs gruissanais, l'arbitre siffla (enfin) et des bras tangos se levèrent, d'autres têtes se baissèrent, dignes mais marquées. La joie des ardéchois était légitime et méritée. La pluie cessa et quelques raies de soleil vinrent accompagner les premières bières.
On se revoit donc tous dimanche, d'ici là pensez à rester libres.
Je vous enlace,
LIBERTA
P.A.
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Bientôt le résumé ...
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Enfin le beau temps pour un dimanche de phases finales ...
En ce dimanche de Pentecôte il faisait grand beau à l'Isle sur la Sorgues, paradis des brocantes et des chineurs et autres farfouilleurs. N'ayant pas d'armoires à glaces ni de bonnetières chênes massif à disposition, les Tangos sont descendus comme d'habitude avec leur équipe en kit de jardin Ikéa mais avec la notice !
L'adversaire du jour opposé aux Tangos pour ces 1/8èmes de finale du championnat de France Honneur était le champion de Provence, défait une seule fois cette saison et répondant au surnom de "diables rouges". La victoire devrait donc choisir entre l'enfer et ...une danse !
Il n'y eu pas de round d'observation et il ne fallait pas être en retard pour voir les premières intentions ardéchoises car dès la 12ème minute le score était de 12/0, 2 essais sur des actions d'envergure, pour les Tangos, un peu surpris de cette entame assez facile. Les "Diables" se ressaisirent, occupèrent à leur tour le camp Ardéchois pour conclure d'abord par une pénalité puis un essai au bord de touche. (12/10). Se sentant regaillardis, les Rouges n'hésitèrent pas à nous gratifier de quelques traditions folkloriques ancestrales à base de moulinets de bras, ce qui conduit à un joueur de chaque camp à se reposer 5 minutes. Cette roue de Paon ne destabilisa pas des Tangos qui débordèrent une fois de plus la défense maritime pour un 3ème essai transformé (19/10) puis une pénalité ramena vite les "presque marseillais" à 19/13. Juste avant la mi-temps une deuxième séance de danse provencale incluant cette fois l'utilisation de chaussons virulents obligea l'arbitre à voir rouge pour un diable de la même couleur. La tâche se compliqua alors pour des Martégaux un peu perdus.
La deuxième mi temps fût a sens unique. Les tangos solidaires, portés par un public généreux, dominèrent les débats sans discussions. En conquête, en utilisation, en intentions et en réalisations. 4 essais supplémentaires vinrent corser (j'aime se mot) une addition qui devint vite salée, les tangos s'autorisant même un essai cocotte, seule arme pourtant que les Provencaux maitrisaient. Ces mêmes provencaux restèrent dignes et montraient par moment que leur titre de champion de Provence n'étaient pas usurpé, mais de façon trop sporadique et manquant un peu de fraicheur.
46/23 Fin d'un match agréable pour les Privadois, sans bléssés ni punis, qui offrirent à la tribune un petit tour de chant, les épaules biens soudées, les visages heureux et libres.
Dimanche, on refait du bus.
Pensez a rester libres.
Je vous enlace.
Libertà
A.P.
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Sincèrement bien jouer à votre équipe y a rien à dire on est passé à travers de notre match !!!
finir sur cette note c dur à encaisser sur sur bon fin de saison !!!
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Encore un tres bel article du conteur Corsico-Ardechois...
Bon c est tjrs plus agreable de lire les posts sur les autres equipes surtout qd on passe autant à coté de son sujet mais vous avez là une bien belle equipe avec un gros coeur et bcp de jeunesse.
Bon courage pour la suite des evenements et vivement lundi pr lire (je l'espère) le recit d:une nouvelle journee heureuse...
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ça vient, ça vient ....
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Amis des assidus du feuilleton tangos,de leurs aventures ovales et ... de l'aspirine, bonjour !
C'est finalement sous des conditions clémentes que ce 1/4 de finale du championnat de France Honneur s'est déroulé à Lunel en terre Languedocienne.
La première rencontre entre les 2 prétendants du jour se réalisa de manière anecdotique, à la cafétéria d'un relais autoroutier où les 2 équipes (sûrement orientées par la même piste ) se retrouvèrent à quelques coups de fourchettes décalés pour une première séance de toise collective.
Quelques 1/4 d'heures plus tard, le ventre plein, les deux troupes se retrouvèrent au stade cette fois, chacune des 2 équipes ayant fait le déplacement à sa façon, dans un car "all included" d'un grand club catalan de top 14 prêté pour l'occasion certainement pour l'une et dans un car playmobil de transport scolaire prêté par le collège des "Glaieuls" ou autre établissement de ce type pour l'équipe ardéchoise.
Ce n'était, de toutes façons, pas le car qui importait mais plutôt le quart.
La tribune se colora de bleu et d'orange et noir (avec une petit domination Tango par le nombre) dans un esprit "bon enfant".
Le match débuta sur les chapeaux de roues ardéchoises décompléxées face à des catalans un peu trop sûr d'eux et un brin suffisants. 5/0 dès la première minute pour des Privadois réalistes. La suite se révéla vite délicate, les catalans retrouvèrent leur côté radieux et étalèrent une partie de leur talent dans un superbe mouvement collectif initié de leur camp sur un ballon de récupération et conclut dans l'en but Ardéchois quelques passes tard. La transformation passa entre les perches, 7/5 pour des catalans ravigorés mais reduits à 14 sur ce même essai, le buteur arrogant ayant tenu des propos peu condescendants à ces victimes lors de sa tentative de conversion de l'essai. Quelques minutes plus tard, les salanquais augmentaient même leur avance sur pénalité, 10/5. On pensait, de l'extérieur, que les Tangos étaient touchés mais sans s'affoler, ils reprirent un peu le match à leur compte, s'approchant de la ligne des danseurs de Sardanne et égalisèrent par un essai de sardine, au raz d'un regroupement mal gardé par deux cerbères inefficaces. 10/10. Mieux, juste avant les citrons, une lointaine pénalité offrit 3 points de plus aux Ardéchois solidaires qu'on aurait souhaité presque un peu plus ambitieux dans les intentions.
La mi-temps fût bienvenue et les organismes réhydratés. Les consignes des coaches respectifs s'envolèrent dans les airs, consignes qui ne rassurent finalement que ceux qui les donnent, tant les joueurs sont peu receptifs dans ce cours temps de pause. (j'exagère peut-être un peu ...)
Les Banlieusard Perpignanais refirent rapidement leur retard sur une nouvelle pénalité, 13/13.
La conquête fut équilibrée entre les deux équipes dotée chacune d' un gros volume de jeu et enfin d'intentions. Les Tangos ne faiblirent jamais. Le match garda, malgré l'en-jeu, un niveau de qualité excellente, joué par 2 équipes avec de grosses qualité d'organsation, de replacement et de lancements, bref un bien beau match de rugby.
Une certaine domination territoriale Tango dans le dernier quart d'heure déboucha sur une faute catalane en moyenne position à la 78ème. Les coeurs s'arrétèrent, qu'ils furent ardéchois ou catalans, les souffles se coupèrent et le sourire choisit les visages oranges quand la balle passa entre les poteaux roussillonnais. 16/13 Pour les Tangos. Il restait aux dires de l'arbitre, 4 minutes de jeu.
La récupération du coup d'envoi fut propre côté Tango, preuve d'un certain sang froid rassurant à ce moment du match mais un coquin ardéchois trop généreux se fit prendre la main dans le pot de confiture à 40m de sa ligne. Les Salanquais choisirent une pénaltouche plutôt que tenter les 3 points prolongateurs. La touche à 5 mètres de la ligne fut captée par un kangourou ardéchois au grand soulagement d'une demi-tribune. Un long dégagement reporta le ballon en terre catalane. Une dernière relance roussillonnaise mit le frisson sur tout le stade mais un énième placage destructeur préfectoral fit lacher le ballon des mains salanquaises et un Zidane tango poursuivit l'aubaine au pied pour s'écrouler dans l'enbut catalan. Le match avait choisi enfin son favori. 21/13 pour les Privadois.
La fin fut belle, les néo-demi-finalistes se lièrent, s'embrassèrent, se firent des promesses de mariés, saluèrent, fiers, le public debout qui l'était aussi. C'était bien.
Les vaincus dignes fendirent, les visages marqués, la haie des honneurs Ardéchois sous les applaudissements sincères du public nombreux.
Le retour fut bien sur houblonné et musical mais plein de retenue de la part des acteurs ardéchois satisfaits d'avoir fait le boulot. Ils leur reste à faire Le Boulou.
Nous avons deux semaines de révisions, d'ici là, pensez à rester libres.
Je vous enlace.
A.P.
Libertà.
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Amis des assidus du feuilleton tangos,de leurs aventures ovales et ... de l'aspirine, bonjour !
C'est avec quelque retard que je vous livre le compte-rendu des dernières aventures Tangos, après une première semaine estivale un peu bousculée.
Les privadois ont donc pris dimanche dernier la route de Maugio, aux portes ouest de Camargue pour une nouvelle joute (que l'on souhaitait antépénultième en vue du titre suprême) contre de nouveaux catalans (après ceux de la Salanque) aux mêmes rêves.
En premier lieu, je soulignerai le soutien sans faille que la région privadoise et les villages alentours ont apporté aux Tangos durant toute cette belle aventure et surtout pour cette rencontre car on a vu, de tous côtés, l'orange et noir se répandre avec un sourire bon-enfant et donner beaucoup de couleurs à un stade un peu austère. Couleurs ardéchoises se mêlant avec sympathie au bleu-ciel et blanc de nos "rivaux" du sud.
Que tous ces sympathiques supporters soient ici remerciés par ces lignes sincères.
Les joueurs avaient quant à eux préparé leur rencontre avec le sérieux habituel et l'application nécessaire pour un tel évènement sans pour cela tomber dans une dramaturgie excessive, n'oubliant pas que tout cela reste du rugby.
C'est donc sereins et au grand complet (sauf peut-être le genou d'un nouveau papa) que les joyeux oranges prirent la route de l'héraut, souhaitant de tout coeur en revenir héros.
Même le soleil et les degrés, pourtant relativement discrets ces derniers temps nous avaient rejoint.
Le match débuta en trombe par une domination (inhabituelle pour les tangos) d'un adversaire ambitieux et aussi sûr de lui. Pire pour les jeunes ardéchois, un contre d'une tentative de drop (pourtant catalan) se transforma en essai imparable plein de malchance privadoise mais aussi de vélocité méridionale. 7/0 à la 4ème.
Les ardéchois un peu sonnés reduisirent l'écart pour un 7/3 un peu inespéré tant l'etreinte adverse était prégnante. Plus que prégnante, elle fut même assomante quand sur un groupé imposant, un filou du canigou trouva la faille au ras et s'écroula en terre ardéchoise pour un 14/3. Le banc préféctoral se grattait la tête, d'autant que l'addition se corsa (et oui) encore rapidement par un troisième essai sur une remarquable passe au pied pour un ailier funambule.
La première mi temps de cette 1/2 transforma le rêve de finale en cauchemard de déroute. La pause se siffla sur un 21/9 assez douloureux.
On attendait la réaction valeureuse, elle vint.
Cette équipe Tango ne pouvait pas se mentir et ne pouvait pas en rester là. Les têtes se relevèrent, les ambitions se révélèrent et les Tangos décidèrent de conduire ce match passant de la place du passager à celle du pilote. La domination fut flagrante, tant en territoire qu'en possession de balle. La conquête fut propre et l'application belle et l'espoir d'un improbable retour arriva quand sur une énième insistance, un coquin ardéchois s'écroula en en but catalan. 21/14 à 20mn du terme, tout redevenait réél, même l'espoir de victoire.
La suite fut indécise entre ferveur tango et resistance sans faille et bien organisée de sudistes détérminés, rudes au choc, ne cédant aucun pouce de terrain, rattrapant nos plus véloces, plaquant nos plus perforants, n'étant jamais déséquilibrés par les nombreuses tentatives oranges et noires. Le temps s'égrainait et les intentions organisées se transformèrent en une énergie d'un desespoir compréhensif. Tel un poisson sorti du bocal, nos jeunes ardéchois frétillèrent pour tenter de retrouver leur bonheur mais malheureusement sans réussite. Pire, le gros matou arriva, cassa le bocal et bouffa le poisson.
L'arbitre excellent mit fin aux agappes catalanes sur un douloureux 29/14 et quelques larmes vinrent certainement couler sur quelques visages privadois.
Dimanche à Maugio on peu dire que les meilleurs ont gagné et qu'il n'a manqué ni de courage ni de solidarité aux Tangos mais peut-être juste quelques poils au menton, un peu de roublardise que des matches comme celui-ci vont justement apporter.
Je ne vous ferez pas le chapitre que, malgré tout, l'aventure était belle, que le parcours de cette saison a été exceptionnel et que la montée en Fédérale 3 reste la marche franchie ... Tout ça, nous le savons.
Grace à cette solidarité et fraternité sans faille, les joyeux Tangos vont pouvoir parler de leurs exploits, tranquillement, sous le soleil, les pieds dans l'eau, entre Lonzu et Pietra, tout simplement chez Ange...
C'est notre dernier post à cet étage, nous montons sans prétention mais avec plein d'énérgie au sujet superieur en vous remerciant pour vos lectures fidèles.
Je vous enlace, pensez à rester libres
Basgi a tutti
A.P. et ....... [b]LIBERTA[/b]
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bravo aux privadois pour ce tres beau parcours et merci a toi Ange pour ces proses dont tu a le secret..............
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Bravo à vous pour ce parcours.
En tant que "defait" par ces jeunes Privadois, j'osai imaginer avoir perdu contre un futur champion ;-)
Bravo à toi pour ces recits toujours aussi plaisant à lire (on s'y croirait presque!!!)
Bon courage à vous pour la saison prochaine et qui sait, peut être à bientôt!!!
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